Selon la base Empreinte de l’Ademe (Agence de la transition écologique) [1], le bilan carbone de la production d’électricité éolienne est de :
Pour mesurer l’impact environnemental global d’une éolienne, il convient d’analyser l’ensemble de son cycle de vie. Les différentes phases pendant lesquelles elle peut être responsable d’émissions de gaz à effet de serre sont :
La phase de construction d’une éolienne a un impact important sur son bilan carbone : elle nécessite de nombreux matériaux qu’il faut extraire et de composants qu’il faut fabriquer et assembler (les pales sont constituées de composite, associant résine et fibre de verre ou de carbone, par exemple). Ces différentes étapes impliquent impérativement de recourir à l’énergie, ce qui pèse sur le bilan environnemental de l’éolienne.
La mise en place de l’éolienne occasionne certaines phases incontournables, comme :
Il faut donc utiliser des machines et des équipements de transports qui fonctionnent nécessairement avec de l’énergie (électricité, carburant…).
Une fois que l’éolienne est installée, la production d’électricité peut commencer. Le fonctionnement de l’éolienne permet de produire une électricité décarbonée, pendant 20 à 25 ans, en moyenne. Elle doit cependant faire l’objet d’une maintenance régulière tout au long de sa durée de vie. L’utilisation de carburant pour le transport des techniciens en charge de la maintenance (voiture, bateau…) pèse alors sur le bilan carbone de l’éolienne.
Lorsqu’elles sont en fin de vie, les éoliennes sont en partie recyclées. La plupart de ses composants peuvent être revalorisés à 100 % dans des filières existantes :
D’autres parties de l’éolienne sont en revanche plus compliquées à recycler. C’est le cas des pales et des aimants permanents (ces derniers sont principalement utilisés sur les éoliennes en mer). De nombreuses études sont en cours pour optimiser leur conception et leur recyclage.
Non, l’énergie éolienne n’est pas le moyen de production d’électricité qui dispose du meilleur bilan carbone. L’énergie hydraulique et le nucléaire émettent moins de CO₂, lors de la phase de la production d’électricité (6 g éq.CO₂/kWh).
S’il permet de produire une électricité à faible émission de CO₂, le caractère “décarboné” du nucléaire fait l’objet de nombreux débats, puisque d’autres aspects sont à considérer dans son bilan environnemental :
Deux principaux reproches sont généralement faits à l’éolienne :
Cependant, il faut savoir que les projets éoliens font systématiquement l’objet de différentes études :
En clair, tout est fait pour limiter au maximum ces impacts sur l’environnement local.
D’après le bilan électrique RTE (Réseau de Transport d’Électricité), l’éolien (terrestre et en mer) représente actuellement 9 % de l’électricité produite en France en 2022, soit 38,1 TWh. L’énergie éolienne atteint la 4ᵉ place dans le bouquet électrique français, derrière le nucléaire, l’hydraulique et le gaz.
Comme pour toutes les sources d’énergie renouvelable, le développement des éoliennes apparaît incontournable aujourd’hui. Elles permettent notamment de :
À l’usage, une éolienne ne pollue pas : elle permet de produire une électricité issue d’une source d’énergie renouvelable, à faible émission de gaz à effet de serre. En revanche, les différentes étapes de son cycle de vie (fabrication, installation, maintenance…) ont effectivement des impacts environnementaux qu’il convient de considérer.
La rentabilité d’une éolienne varie d’un projet à l’autre (capacité de l’éolienne, conditions d’implantation…). Néanmoins, on peut considérer que les éoliennes installées en France sont des équipements rentables. Selon l’Ademe : les coûts de production ont considérablement réduit ces dernières années (- 25 %) ; elles constituent des sources de revenus intéressantes pour les collectivités locales (entre 10 000 à 12 000 € par an et par MW installé) [2].
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