L'empreinte carbone d’un trajet en avion est en moyenne de 0,26 kg CO2e par kilomètre et par passager1. Pour prendre des exemples concrets, voici l’impact carbone d’un passager pour certains trajets :
Créé par le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), l’équivalent CO2 (souvent abrégé CO2e) est l’unité de mesure servant à établir un bilan ou une empreinte carbone. Prenant comme référence le dioxyde de carbone (CO2), l’un des plus puissants gaz à effet de serre, il permet de quantifier l’impact des différents gaz à effet de serre (GES) grâce à des facteurs d’équivalence.
À titre de comparaison, 1 tonne d’équivalent CO2 correspond à :
Pour calculer l'impact carbone d’un trajet en avion, il est nécessaire de comptabiliser l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre. L’impact CO2 d’un vol en avion varie alors en fonction de nombreux facteurs, tels que :
Les émissions engendrées par l’appareil pendant tout son cycle de vie, à savoir lors de :
Les émissions associées au vol en lui-même, variant selon :
Si les causes d’émissions de polluants d’un avion sont nombreuses, certains facteurs sont particulièrement notables :
Le kérosène : un combustible fossile émetteur de gaz à effet de serre
Les avions utilisent le kérosène comme carburant. Il s’agit d’un combustible fossile, provenant du raffinage du pétrole, qui émet du dioxyde de carbone, à savoir le gaz à effet de serre le plus puissant. Les émissions de gaz à effet de serre de ce carburant proviennent principalement de sa combustion en vol, mais également de son extraction et de son stockage.
Les trainées de condensation : un impact sur le réchauffement climatique conséquent
Depuis la terre, on perçoit souvent les traînées de condensation des avions : cette vapeur d’eau émise par les moteurs peut se transformer en nuage de glace, absorbant une partie du rayonnement terrestre. Or, ces nuages, qui n’émettent pas de CO2 a proprement parlé, ont un impact sur le réchauffement de la surface de la terre. Ces traînées de condensation constituent l’un des principaux impacts environnementaux de l’aviation, après le CO2.
À l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, différentes solutions pourraient permettre de réduire l’empreinte carbone de l’aviation :
Il est à noter que cette dernière solution demeure actuellement la plus efficace, dans la mesure où les innovations technologiques peuvent entraîner un “effet rebond”. Paradoxalement, elles nécessitent des ressources naturelles et de l’énergie qui tendent au début à augmenter les émissions de gaz à effet de serre.
Plusieurs solutions peuvent aujourd’hui vous permettre de voyager de manière plus écologique. Vous pouvez notamment :
Avec l’essor du low-cost et les nombreuses offres promotionnelles proposées aujourd’hui, les consommateurs sont tentés de voyager en avion plus fréquemment. Or, en tant que particulier, vous pouvez réduire votre bilan carbone individuel, en limitant vos trajets en avion et en résistant à toutes ces bonnes affaires.
Si vous devez néanmoins prendre l’avion, vous pouvez optimiser votre trajet, en privilégiant les vols sans escale, en choisissant la classe économique et en voyageant léger : 15 kg de bagages équivaut à 200 kg CO2e4. Alors, on emporte que le stricte nécessaire et on évite de s’encombrer autant que possible.
De même, pour amortir son trajet sur le plan environnemental, il est préférable d’opter pour un séjour plus long sur place que pour plusieurs petits séjours.
Éviter de prendre l’avion implique généralement de voyager moins loin et donc de pouvoir prendre des modes de transports alternatifs. Le train est une solution à privilégier car il se révèle peu émetteur de gaz à effet de serre, comparé à l’avion : pour un trajet de 500 km, comptez par passager1 :
À titre d’exemple, un trajet Paris-Bordeaux fait en train émet 37 fois moins de CO2 qu’en voiture ou 42 fois moins qu’en avion4.
D’autres alternatives à l’avion peuvent être intéressantes, telles que le covoiturage et l’autocar qui permettent à la fois de diviser les coûts et les émissions de gaz à effet de serre. De même, le cyclotourisme (c’est-à-dire le tourisme en vélo) constitue une bonne alternative pour les voyageurs sportifs.
Une fois sur place, privilégiez autant que possible la marche à pied, le vélo et les transports en commun : des solutions qui peuvent vous permettre d’éviter de louer une voiture.
Bon à savoir : pour vous aider à trouver le mode de transport le moins polluant, vous pouvez utiliser le simulateur Impact CO2 : renseignez l’itinéraire que vous souhaitez emprunter et l’outil vous renseigne sur l’impact de tous les modes de transport qui s’offrent à vous, par ordre d’émissions de GES.
Sur place, vous pouvez opter pour des vacances écologiques, qui consistent à :
Sur un trajet de 500 km, l’avion émet en moyenne 129 kg CO2e par passager, contre 109 kg CO2e pour une voiture à moteur thermique1. À ce titre, la voiture reste globalement moins polluante que l’avion, même si différents critères sont à considérer (taux de remplissage, fréquence des trajets...).
L’empreinte carbone d’un vol reliant Paris et New-York est d’environ 887 kg CO2e1. Cette valeur donnée prend en compte les émissions directes de l’avion, sa construction, ainsi que la production et la distribution de carburant et d’électricité.
The rich text element allows you to create and format headings, paragraphs, blockquotes, images, and video all in one place instead of having to add and format them individually. Just double-click and easily create content.
A rich text element can be used with static or dynamic content. For static content, just drop it into any page and begin editing. For dynamic content, add a rich text field to any collection and then connect a rich text element to that field in the settings panel. Voila!
Headings, paragraphs, blockquotes, figures, images, and figure captions can all be styled after a class is added to the rich text element using the "When inside of" nested selector system.
Au programme : conseils pour vos économies d'énergie, sobriété énergétique, éco-gestes, actions concrètes et locales sur la transition énergétique dans les territoires …