Calcul bilan carbone individuel : quels sont les éléments à prendre en compte ?
Pour calculer votre empreinte carbone ou bilan carbone individuel, vous devez estimer la quantité de gaz à effet de serre que vous émettez chaque année. Leurs sources sont diverses et concernent notamment :
Empreinte carbone individuelle : répartition des émissions de gaz à effet de serre en France en 2019
Le fait d’utiliser de l’énergie dans votre logement induit des émissions de gaz à effet de serre, plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’énergies fossiles (gaz, fioul, pétrole…). Si leur utilisation a un impact sur l’environnement, il en est de même pour leur extraction et leur transport.
Ainsi, les conséquences de votre consommation d’énergie peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que :
Les émissions de GES d’un logement bien isolé et équipé de solutions utilisant un type d’énergie renouvelable est moindre que celui d’une grande maison ancienne chauffée au gaz, par exemple.
En 2023, le secteur du transport était le plus grand émetteur de gaz à effet de serre en France : il est responsable de 30 % des émissions nationales et les voitures particulières représentent à elles seules 53 % de ces émissions[1]. En cause, l’utilisation, toujours majoritaire, de carburants fossiles (diesel, gazole…).
Pour estimer votre bilan carbone personnel, il est donc important de considérer les modes de déplacements que vous empruntez au quotidien (voiture, moto, transports en commun…), mais également ceux que vous utilisez pour de plus longs trajets. L’empreinte carbone d’un vol en avion est plus conséquente que celle d’un trajet en train, par exemple.
L'empreinte carbone de votre alimentation est également à prendre en compte : selon les données de l’ADEME (Agence de la transition écologique), cette activité représente ¼ de l’empreinte carbone des Français[2]. Cela est principalement dû à la production et au transport des aliments.
Ainsi, la production de viande a un impact important sur l’environnement. En cause, les émissions de méthane des ruminants. À l’inverse, le fait de consommer des fruits et légumes locaux et de saison permet de réduire votre empreinte carbone.
Vos habitudes d’achat (vêtements, produits d’hygiène, appareils électroménagers ou numériques, meubles…) peuvent aussi avoir un impact sur le calcul de votre bilan carbone personnel.
L’achat de produits fabriqués à l’autre bout du monde, disposés dans divers emballages, pèse forcément dans votre bilan carbone personnel. À l’inverse, le fait de donner une seconde vie à un vêtement ou de réparer un objet pour prolonger sa durée de vie vous permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Une part de vos émissions de gaz à effet de serre est également associé à l’usage des services publics. Cela concerne aussi bien l’administration, l'enseignement, la santé, les infrastructures (route, par exemple) ou le sport et la culture.
Rassurez vous, vous n’avez pas besoin de sortir votre calculatrice pour estimer votre empreinte carbone : des outils gratuits sont mis à votre disposition sur internet. L’ADEME, et l’association pour la transition bas carbone ont notamment mis au point l’outil Nos Gestes Climat.
Grâce à un simple questionnaire, vous pouvez avoir une estimation de votre bilan carbone individuel en une dizaine de minutes. En plus d’avoir une estimation de votre empreinte carbone (exprimée en tonnes d’équivalent CO₂ - CO₂-e/an), cet outil vous permet également d’obtenir des conseils pour réduire votre impact environnemental.
Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin de sortir votre calculatrice pour estimer votre empreinte carbone individuelle : des outils gratuits sont mis à votre disposition sur internet. L’Ademe, et l’association pour la transition bas carbone ont notamment mis en place le calculateur Nos Gestes Climat. Vous pouvez également utiliser d’autres outils, comme le questionnaire proposé par MyCo2.
Chaque calculateur vous propose un questionnaire qui vous permet de réaliser un bilan carbone individuel en une dizaine de minutes. En répondant aux différentes questions (sur le type de chauffage que vous utilisez, vos habitudes alimentaires...), l’outil parvient à estimer votre empreinte carbone (exprimée en tonnes d’équivalent CO₂ - CO₂ e/an). Ces simulateurs vous permettent également d’obtenir des conseils pour réduire votre bilan carbone.
Quel que soit le résultat obtenu lors du calcul de votre bilan carbone personnel, vous pouvez agir pour l’améliorer. L’objectif ? Modifier certaines de vos habitudes les plus simples peut contribuer à la réduction de vos émissions de GES.
Voici quelques conseils généraux à mettre en place :
Les enjeux du bas carbone sont principalement environnementaux. Pour lutter contre le réchauffement climatique, contribuer à la transition écologique et à un avenir plus durable, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est incontournable : tout le monde est concerné, que ce soient les particuliers, les collectivités et les entreprises.
Sur ce point, l'État français s’est d’ailleurs fixé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, appuyée par une Stratégie Nationale Bas Carbone.
En France et partout dans le monde, le défi du bas carbone et de la lutte contre le réchauffement climatique présentent également d’autres intérêts relatifs à :
Pour calculer son empreinte carbone personnelle, il faut estimer toute émission de gaz à effet de serre (GES) induite par vos activités (se chauffer, se nourrir, se déplacer...). Le questionnaire Nos Gestes Climat, proposé par l’Ademe, peut vous aider à l’estimer et à vous fixer un objectif de réduction.
D'après les données du ministère de la Transition écologique, l’empreinte carbone d’un français est de 9,2 tonnes de CO2 équivalent[3].
Pour calculer le bilan carbone d’une maison, il faut estimer toute émission de gaz à effet de serre induites par sa construction (matériaux de construction, engins de chantier...), son utilisation (mode de production de chauffage, électricité...) et sa démolition (machines de démolition, élimination des déchets...).
Le bilan carbone est obligatoire pour toute pour toutes les entreprises ou personnes morales de droit public de plus de 250 employés et toutes collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants.
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