Selon le modèle et la marque, un smartphone émet en moyenne 85 kg équivalent CO2 sur l’ensemble des étapes de sa vie. Dans les faits, l'empreinte carbone d’un téléphone est difficile à estimer précisément, car ce sont des équipements complexes à étudier sur le plan environnemental (évolution des technologies, nouveaux procédés de fabrication, prise en compte des différents usages...).
Entrant dans le calcul de votre bilan carbone individuel, l'empreinte carbone d’un smartphone doit être comptabilisée en additionnant ses émissions de CO2 aux différentes étapes de sa vie, à savoir :
Si ¾ de l’impact environnemental du smartphone est dû à sa fabrication2, c’est principalement à cause des extractions de minerais qu’il nécessite. En tout, il se compose de 50 métaux, extraits aux quatre coins de la planète2. Ces procédés d’extraction impliquent le recours à de l’énergie, mais également des produits chimiques qui produisent des déchets, et qui ont donc un impact négatif sur l’environnement (pollution de l’eau, de l’air, des sols...).
La fabrication des composants et leur assemblage a toujours un impact sur l’empreinte carbone du téléphone : 200 étapes sont nécessaires à la production des composants électriques du smartphone2. Ces procédés requièrent impérativement de recourir à l’énergie. Or, les énergies utilisées sont souvent d’origine fossile (charbon, gaz de schiste...). Ces dernières sont non seulement des ressources en voie d’épuisement, mais ont également un impact environnemental important.
Après sa fabrication, le smartphone rejoint un réseau de distribution : il est livré dans des boutiques de revendeurs, voire directement chez nous. Puisqu’il est souvent fabriqué à l’autre bout de la planète, il doit faire d’importants trajets. Ce transport, généralement effectué par avion, pèse sur son empreinte carbone.
Au cours de son utilisation, le smartphone a forcément un impact sur l’environnement, d’abord car il a besoin d’électricité pour recharger sa batterie, mais aussi par les usages que l’on en fait. On utilise Internet, et donc des réseaux et des serveurs, pour profiter de ses différentes fonctionnalités (GPS, regarder des vidéos, naviguer sur internet...). Ces réseaux de communication ont un impact indirect sur le bilan carbone du smartphone.
Puisqu’il est composé d’une multitude de composants, assemblés sous forme d’alliages, le smartphone en fin de vie est un équipement compliqué à recycler : seule une vingtaine des matériaux qui le composent sont recyclables. Autre particularité du smartphone en matière de recyclage : nous ne sommes que 14 % à déclarer le recycler2, ce qui pèse forcément sur son empreinte environnementale.
Réduire l’empreinte carbone de son smartphone, c’est possible ! Voici quelques recommandations pour y parvenir :
En moyenne, nous changeons de téléphone tous les 2 ans : 88 % des Français changent ainsi leur téléphone portable alors que ce dernier fonctionne toujours3. Pourquoi ? Parce nous sommes quotidiennement incités à le remplacer (publicités, offres promotionnelles, nouvelles fonctionnalités...). Alors, on essaie de se raisonner et on ne remplace son téléphone que lorsque celui-ci ne fonctionne plus ou qu’il n’est pas réparable.
Aujourd’hui, de nombreuses possibilités s’offrent à nous lorsqu’il est question d’acheter durable. Cela est valable pour notre smartphone, puisqu’on peut, par exemple :
Certaines recommandations, très faciles à appliquer, peuvent nous permettre de profiter plus durablement de notre smartphone. L’objectif ? Le remplacer le moins souvent possible.
L'ADEME estime que jusqu’à 113 millions de smartphones inutilisés dormiraient dans nos tiroirs4. Qu'il soit hors d’usage ou non, il est préférable de vendre ou donner son téléphone non utilisé (ressourcerie, magasin de téléphonie...). Il pourra être réparé, reconditionné et revendu pour profiter à d’autres utilisateurs. Une manière de lui donner une seconde vie et donc de réduire son impact environnemental.
En moyenne, un smartphone émet environ 85 kg CO2e. Son bilan carbone dépend des différentes étapes de son cycle de vie :
S’il a un impact environnemental certain tout au long de son cycle de vie, le smartphone se révèle particulièrement polluant lors de sa fabrication : ¾ de son impact environnemental est dû à cette seule étape. L’extraction des nombreux minerais qui le compose pèse lourd sur son bilan carbone.
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