Le Label bas-carbone est un outil de certification dédié aux projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration carbone. Instauré par l’État en 2018, ce standard vise à soutenir sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), qui constitue une feuille de route pour l’atteinte de la neutralité carbone en 2050. Ainsi, la SNBC et le Label bas-carbone apparaissent comme des leviers dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Si le Label bas-carbone concerne de nombreux domaines (bâtiment, transports, secteur marin, forêt...), il s’intéresse tout particulièrement au secteur agricole. Pourquoi ? Parce qu'il est un acteur central de la transition bas carbone et, plus globalement, de la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, l’agriculture présente un potentiel important de :
En 2019, l’agriculture a émis 19 % des gaz à effet de serre de la France1. Le secteur apparaît comme le deuxième poste d’émissions national. Il dispose cependant d’une particularité : contrairement aux autres secteurs (transports, bâtiment, industrie...), ses émissions de GES ne sont pas seulement dues à la consommation d’énergies fossiles (utilisées pour les engins agricoles, par exemple). Elles proviennent aussi d'autres sources, telles que :
Outre l’utilisation d’énergie bas carbone dans l’exploitation, la réduction de GES du secteur agricole repose sur le développement de nouvelles pratiques : utiliser des fertilisants organiques, produire plus de protéines végétales....
Le Label bas-carbone s’attache tout particulièrement au secteur agricole, car il dispose d’une autre caractéristique : son potentiel de séquestration carbone est conséquent. En effet, de nombreux éléments de la nature (bois, haies, sols...) ont la capacité de stocker le CO2. On les appelle d’ailleurs « puits de carbone ». L’agriculture dispose donc de nombreuses ressources pour séquestrer le CO2, principal responsable du réchauffement climatique.
Plus qu’une récompense, le Label bas-carbone offre un cadre aux agriculteurs souhaitant s’engager dans une démarche de réduction de gaz à effet de serre ou de séquestration carbone. L’obtention du label s’effectue en différentes étapes (étude préalable, demande de labellisation, mise en œuvre du projet...), toujours dans le cadre d’une méthode basée sur :
Cette méthode doit être approuvée par la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC). Pour le secteur agricole, 6 méthodologies ont déjà été développées et mises en application, d’autres sont en cours d’élaboration.
Parmi les méthodes déjà approuvées par la DGEC, on peut notamment citer :
Appelée Carbon’Agri, cette méthode vise à comptabiliser les réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des exploitations agricoles d’élevages bovins ou de grandes cultures. Elle s’appuie sur la mise en place de différentes actions d’atténuation des émissions de GES ou de séquestration carbone. Quelques exemples :
Développée par la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, la méthode « Haies » vise à favoriser la plantation et la gestion durable des haies bocagères. Ces dernières offrent, en effet, un fort potentiel de stockage du carbone. Outre la séquestration carbone, cette méthode permet également de valoriser les réductions d’émission de l'empreinte carbone des agriculteurs qui substituent leurs utilisations d’énergie fossile par le bois.
La méthode « Plantation de vergers » concerne les exploitants agricoles souhaitant planter des vergers (fruits secs, fruits à pépins ou à noyaux) sur des terres initialement non utilisées pour cet usage (terres arables, terrains viticoles, prairies...). Cette méthode contribue ainsi à la séquestration carbone dans le sol et dans la biomasse des arbres.
Il existe plusieurs labels et standards bas-carbone dédiés à la compensation carbone volontaire à travers le monde, parmi lesquels :
L’obtention du Label bas-carbone s’effectue en plusieurs étapes :
1. Réalisation d’une étude préalable
2. Demande de labellisation
3. Attribution du label
4. Mise en œuvre du projet
5. Vérifications des réductions d’émissions (par un auditeur indépendant)
6. Demande de reconnaissance des réductions d’émissions (pour intégration au registre du Label bas-carbone).
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