Mis en place en novembre 2018, le label Bas Carbone1 est un outil de certification destiné aux projets de réduction ou de séquestration des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit d’un label public, piloté par le ministère de la Transition écologique.
Ce standard a été mis en place par l’État, en collaboration avec de nombreux partenaires, pour appuyer la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) instaurée en 2015 : cette dernière donne des orientations pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, et ainsi lutter contre le réchauffement climatique.
Le label Bas Carbone s’adresse à deux différents types de public :
Ainsi, les financeurs s’appuient sur la crédibilité et les garanties du label Bas Carbone, qui bénéficie ensuite aux porteurs de projets engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les objectifs du label Bas Carbone sont multiples :
En effet, pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et lutter contre le dérèglement climatique, l’État français s’est fixé des objectifs ambitieux (réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la combustion d’énergie, augmenter la part de production d’énergie renouvelable...). La certification Bas Carbone apparaît ainsi comme un pilier complémentaire dans la stratégie environnementale de l’État français.
Le label Bas Carbone ne certifie pas directement des entreprises, des marques, des produits ou des services. Il est uniquement dédié à des projets précis, permettant soit une réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit une séquestration carbone.
Dans son dernier rapport2, le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) a évoqué l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines. En effet, ce sont précisément ces émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont aujourd’hui responsables du réchauffement climatique. Pour réduire ses émissions de GES, de nombreuses solutions existent, parmi lesquelles :
Les porteurs de projets souhaitant obtenir le label Bas Carbone doivent donc impérativement adopter des pratiques visant à limiter ou réduire les émissions de GES.
La séquestration carbone est un autre pilier de la lutte contre le dérèglement climatique. Dans la nature, de nombreux éléments ont la capacité de capter et de stocker les gaz à effet de serre : on les appelle “puits de carbone”. Ce processus naturel intervient principalement dans :
Ainsi, le label Bas Carbone peut également être attribué à des projets visant à protéger ces puits de carbone ou à favoriser la séquestration de CO2.
La labellisation Bas Carbone s’effectue dans un cadre précis : le projet doit être mis en œuvre dans le cadre d’une méthode approuvée par la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC). Le standard s’appuie sur :
Si les projets doivent répondre à des méthodes qui leur sont propres, elles sont toutes basées sur un même référentiel. Ce dernier permet d’évaluer l’ensemble des projets de façon fiable et rigoureuse. Comme pour tous les labels bas carbone existants (Gold Standard, Verified Carbone Standard...), le label Bas Carbone français s’appuie donc sur 5 critères fondamentaux :
À cela s’ajoutent certains critères additionnels, qui peuvent être d’ordre socio-économiques ou environnementaux.
Le label Bas Carbone s’appuie sur des méthodologies spécifiques, adaptées à chaque type de projet. Des méthodes ont donc été développées pour offrir un cadre aux porteurs de projet et cibler les actions de réduction ou de séquestration propres à chaque secteur.
Quelques exemples de méthodes déjà approuvées :
De nombreux projets de méthodes sont en cours de rédaction. Cette liste de méthodes approuvées est donc amenée à évoluer dans le temps.
La certification d’un projet Bas Carbone s’effectue sur plusieurs années, en 6 différentes étapes :
Les énergies que l’on appelle “bas carbone” sont des sources n’énergie qui n’émettent qu'une très faible quantité de CO2 lors de leur exploitation. Ainsi, toutes les sources d’énergies renouvelables sont considérées comme décarbonées (solaire, éolien, hydraulique, biomasse...). Le nucléaire, bien qu’il pose certaines problématiques en termes de gestion de déchets radioactifs, permet également de produire de l’électricité à faible émission de CO2.
Il existe actuellement de nombreux standards bas carbone, destinés aux projets de compensation volontaire. Si certains sont publics, comme le label Bas Carbone, mis en place en France, la plupart de ces labels sont privés :
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