Le terme mobilité douce fait référence à l’ensemble des modes de déplacement peu ou non polluants. Il peut s’agir de modes de mobilité active, non motorisés et nécessitant l’énergie humaine(marche à pied, vélo…), ou de solutions alternatives à la voiture thermique individuelle (covoiturage, autopartage…).
Contrairement à la mobilité douce qui s’intéresse principalement aux modes de déplacement et à leur aspect pratique, la mobilité durable s’inscrit dans une politique des transports plus générale. Elle intègre notamment des questions relatives à l’organisation des systèmes de transport et à l’aménagement du territoire permettant justement de développer la mobilité douce (étendre le réseau de pistes cyclables, par exemple).
La notion de mobilité douce est large et englobe différents modes de déplacements, que l’on peut mixer en fonction de son trajet et de ses envies, tels que :
Mode de déplacement doux par excellence, la marche constitue une excellente alternative à la voiture individuelle sur les courts trajets. C’est aussi une excellente solution pour se maintenir en forme: 30 minutes de marche quotidienne permettent de réduire de 30 % les risques de maladie (cardiovasculaire, diabète…)[2].
Qu’il soit électrique ou mécanique, le vélo présente de nombreux avantages pour l’utilisateur, particulièrement en ville. Avec le développement du réseau de pistes cyclables, le vélo permet de gagner du temps en évitant les embouteillages et constitue une bonne solution pour les trajets domicile-travail. C’est aussi un excellent moyen de se dépenser et de faire quelques efforts physiques.
Trottinette électrique, skate, rollers, gyropodes… Les nouvelles formes de mobilité citadine ont le vent en poupe ! Ces objets ludiques à l’origine deviennent de véritables engins de transport pour leurs utilisateurs. Très pratiques, certains d’entre eux présentent aussi l’avantage d’être compacts et légers : ils peuvent facilement se glisser dans un coin du bureau ou du logement.
Pour les déplacements plus longs, il est également possible de songer à la mobilité partagée. Ici, des modes de transport initialement individuels deviennent collaboratifs. Le covoiturage est le mode de mobilité partagée le plus connu : il permet de partager un seul véhicule avec plusieurs passagers pour un même trajet. De son côté, l’autopartage consiste à mettre un même véhicule, en libre-service, à la disposition de plusieurs usagers. Le recours aux VTC ou la location de voiture entre particuliers constituent d’autres solutions de mobilité partagée.
En comparaison avec le véhicule thermique, le véhicule électrique émet 2 fois moins de CO₂ sur l’ensemble de son cycle de vie[3]. Même si sa fabrication a un impact sur son bilan environnemental, le véhicule électrique constitue une solution intéressante pour améliorer la qualité de l’air.
En fonction du mode de déplacement choisi, la mobilité douce peut présenter de nombreux bénéfices pour l’utilisateur.
Pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, l’État s’est engagé dans une Stratégie Nationale Bas-Carbone[4] visant à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour y parvenir, un changement profond de la politique des mobilités s’avère nécessaire. C’est pour cette raison qu’une nouvelle loi a émergé en 2019 : la loi d’orientation des mobilités (LOM)[5].
Avec cette loi, l’État entend :
Pour encourager la mobilité douce, les pouvoirs publics ont mis en place certaines aides financières, dont :
Le principe de la mobilité douce repose principalement sur l’utilisation de modes de déplacements non motorisés (marche, vélo, trottinette, rollers…). Elle s’inscrit aussi dans une démarche de réduction de la pollution de l’air et intègre ainsi certaines pratiques permettant de limiter les émissions de CO₂ (covoiturage, autopartage…).
Le développement de la mobilité douce doit s’inscrire dans une démarche politique globale. Pour favoriser la mobilité douce, les pouvoirs publics doivent notamment :
The rich text element allows you to create and format headings, paragraphs, blockquotes, images, and video all in one place instead of having to add and format them individually. Just double-click and easily create content.
A rich text element can be used with static or dynamic content. For static content, just drop it into any page and begin editing. For dynamic content, add a rich text field to any collection and then connect a rich text element to that field in the settings panel. Voila!
Headings, paragraphs, blockquotes, figures, images, and figure captions can all be styled after a class is added to the rich text element using the "When inside of" nested selector system.
[1] Chiffres clés du climat- France, Europe et Monde - Édition 2022 | Données et études statistiques
[2] Comment se déplacer autrement et moinscher - Ademe
[3] La mobilité en 10 questions - Ademe
[4] Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) |Ministères Écologie Énergie Territoires
[5] LOI n° 2019-1428 du 24 décembre 2019d'orientation des mobilités - Légifrance
Au programme : conseils pour vos économies d'énergie, sobriété énergétique, éco-gestes, actions concrètes et locales sur la transition énergétique dans les territoires …