Pour définir le tourisme éco-responsable, le mieux est de se tourner vers la définition proposée par l’Organisation mondiale du tourisme (l’institution des Nations Unis chargée de promouvoir le tourisme durable, justement). Selon cette organisation, le tourisme responsable est un « tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ». L’idée n’est pas d’arrêter de voyager, mais bel et bien de le faire en prenant conscience de ce que cela peut impliquer à tous les niveaux.
Si l’on s’intéresse au tourisme éco-responsable depuis plusieurs années, c’est qu’il y a de bonnes raisons. Au cours de notre histoire, différents événements nous ont incités à voyager plus. En France, il y a d’abord eu les congés payés, instaurés en 1936. Puis, il y a eu la démocratisation des voitures qui ont commencé à être de plus en plus nombreuses en circulation dans les années 50. Enfin, beaucoup plus récemment, on a vu fleurir les compagnies aériennes low-cost ou les offres promotionnelles de voyages ou de séjours disponibles en quelques clics, grâce à internet. Aussi, les coûts d’exploitation des avions ont diminué, puisqu’en parallèle, leurs performances se sont améliorées (matériaux plus légers et avions qui nécessitent moins de carburant). Le résultat ? Une hausse impressionnante du nombre de touristes se déplaçant aux quatre coins du globe.
D’après l’infographie “Des vacances au kilomètre” réalisée par l'ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) , 1,5 milliard de touristes internationaux ont parcouru le monde en 2019 (ce nombre ayant déjà plus que doublé en seulement 15 ans) et une hausse de 20 % est prévue pour 2030 (soit 1,8 milliard de touristes internationaux attendus, selon l’Organisation mondiale du tourisme).
Le problème, entre autres, c’est que :
Pour se rendre vraiment compte de ce que cela représente, on peut aussi faire cette comparaison : en terme d’émission de CO2, un aller/retour Paris-New York pour une personne correspond à la consommation annuelle du chauffage d’un petit appartement.
Si le voyage est désormais plus accessible à tous et qu’il peut permettre d’avoir un impact positif sur l’économie locale, cela a certaines conséquences dont il convient de prendre connaissance.
Si le transport en lui-même induit un impact direct et négatif sur l’environnement, l’essor du tourisme entraîne avec lui d’autres importantes répercussions, au niveau local. En effet, on peut notamment constater une sur fréquentation de certains sites naturels ou historiques, entrainant une mise en péril de ces derniers (Venise, îles Galapagos, Macchu Picchu, tombeaux égyptiens…). De même, une augmentation des déchets et de la pollution sur les lieux visités induisant une dégradation de la flore et la faune locale peut être constatée. Enfin, le tourisme de masse peut également être une nuisance pour les locaux et ainsi menacer leur qualité de vie (transports bondés, plages prises d’assaut, nuisance sonores, hausse des prix de l’immobilier et du coût de la vie en général, disparition des petits commerçants…). Alors, que faire pour limiter tout cela ?
Vous souhaitez devenir un(e) touriste éco-responsable ? Bonne idée ! Découvrez tous nos conseils pour partir de façon plus durable lors de vos prochaines vacances.
Ce n’est pas forcément la peine de parcourir des milliers de kilomètres pour s’évader et s’émerveiller. Certains lieux magiques se trouvent à quelques pas de chez nous ! Surtout qu’en France, on a la chance de disposer de nombreuses ressources et de différents types de paysages : littoral, montagne, campagne, lacs, forêts… Les possibilités sont multiples et tout le monde peut y trouver son compte. Et si l’envie de quitter le territoire est plus fort que tout, les pays limitrophes à la France (souvent reliés par le train d’ailleurs) peuvent vous permettre de passer de bonnes vacances et de changer d’air.
Depuis quelques années, un nouveau type de tourisme se développe, le “staycation”. Contraction de “stay” (rester) et de “vacation” (vacances), ce principe repose sur l’idée de limiter au maximum ses déplacements en restant à proximité de chez soi, tout en changeant son point de vue sur les lieux que nous connaissons (ou que nous pensons connaître !). L’occasion de sortir de ses habitudes et de découvrir sa ville ou sa région d’un nouvel œil.
On l’aura compris précédemment, voyager de manière éco-responsable implique de limiter au maximum d’utiliser l’avion comme moyen de transport. En effet, sur 1 km pour 1 passage, il s’avère 7 fois plus polluant que le bus, 14 fois plus que le train et 40 fois plus que le TGV. Pour faire le bon choix, il existe des simulateurs qui vous permettent de déterminer le moyen de transport le plus économe en énergie pour un itinéraire donné (www.monimpacttransport.fr, par exemple). De même, une fois sur place, on peut privilégier des modes de transport plus doux, tels que les transports en commun, le vélo, la trottinette… sans oublier la marche !
Alors, dans ce cas, on s’organise au maximum. Comment ? En prévoyant par exemple de partir sur une longue période. Qu’est-ce que ça change ? Cela vous permet d’amortir au maximum votre empreinte carbone inhérente aux transports en avion. De même, on essaie de limiter autant que possible les trajets en avion avec escale. En effet, c’est pendant le décollage que l’avion s’avère être le plus polluant.
Être respectueux de l’environnement en voyage, c’est d’abord opter un hébergement éthique et pour des activités “douces” : randonnées pédestres, VTT, kayak, éco-croisière, découverte des écosystèmes locaux, activités participatives organisées par des communautés locales… Cela passe aussi par un respect des animaux qui vous entourent (éviter les activités qui exploitent les animaux notamment) mais aussi de la flore locale. Certains actes peuvent par ailleurs s’avérer dangereux (faire un feu dans la nature, se prendre en photo avec un animal sauvage…).
Un voyageur responsable, c’est un voyageur qui s’imprègne de la culture locale. Consommez autant que possible la nourriture régionale et profitez-en pour découvrir la gastronomie du lieu que vous visitez. Préférez les restaurants du coin, plutôt que les chaînes de restaurants que l’on peut trouver partout autour du globe. Enfin, pour les souvenirs, n’hésitez pas à sortir des sentiers battus : choisissez plutôt des produits fabriqués par des artisans locaux, plutôt que ceux conçus à l’autre bout du monde et vendus dans des boutiques pour les touristes, par exemple.
Où que l’on aille, on peut toujours mettre en pratique les bons gestes pour limiter notre impact sur l’environnement, de manière générale. Cela passe notamment par le fait de :
Vous savez désormais tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer dans le tourisme éco-responsable : bon voyage à vous !
Les pistes pour nous permettre d’être des touristes responsables sont nombreuses :
En choisissant de voyager de façon responsable, vous réduisez votre impact sur l’environnement (en adoptant notamment un mode de transport peu polluant), vous contribuez au développement économique du lieu que vous visitez et aussi, vous vous imprégnez réellement de la culture locale.
Le tourisme durable se développe activement dans toutes les régions françaises. Montagne, ville, campagne, bord de mer… La France dispose d’un cadre assez exceptionnel pour que chacun y trouve son compte. Pour trouver des séjours ou des logements durables sur notre territoire, vous pouvez vous fier à différents labels existants : ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), Pavillon Bleu, Valeurs Parc Naturel Régional, l’écolabel Européen, la Clef Verte, Gîte Panda, Green Globe…
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