En France, la construction d’un parc éolien terrestre implique la réalisation d’études systématiques sur la faune et la flore. Ces études visent à :
Malgré ces précautions, des collisions accidentelles peuvent se produire : selon les données de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), une éolienne serait responsable de la mort de 0,3 à 18,3 oiseaux chaque année[1]. Une mortalité imputable aux éoliennes qui n’est pas nulle, mais qui apparaît “relativement faible” pour la LPO. Au regard d’autres causes de mortalité des oiseaux, les parcs éoliens apparaissent moins dangereux (chasse, chats sauvages, pollution et déchets...).
L’impact des éoliennes sur la flore fait partie des critères pris en compte lors du choix du site d’implantation : des organismes chargés de la protection de la nature sont toujours consultés en amont de la construction d’un parc. Les éoliennes sont mises en place en dehors des zones protégées ou sensibles (réserves naturelles, habitats naturels...). Des mesures sont prises pour limiter les impacts potentiels identifiés (présence d’espèces végétales protégées, habitats naturels...), notamment pendant les phases de construction et de démantèlement du parc éolien.
En France, l’implantation d’un parc éolien fait toujours l’objet d’une étude acoustique. Avec des technologies de plus en plus évoluées, les éoliennes sont de moins en moins bruyantes. À une distance de 500 mètres (la distance minimale réglementaire entre une éolienne et un logement), le bruit d’une éolienne est généralement inférieur à 35 décibels[2] : c’est l’équivalent d’une discussion à voix basse.
Le développement d’un projet éolien implique la réalisation d’une étude sur son impact paysager. Pour assurer que ce dernier soit le plus réduit possible, des paysagistes interviennent pour réaliser des simulations visuelles, depuis différents points de vue. Un parc éolien est donc toujours construit en considérant la préservation du paysage et du patrimoine, un critère décisif dans le choix de son site d’implantation.
Côté climat, la production d’énergie éolienne n’émet pas de polluants, ni de déchets. Avec une empreinte carbone de 0,0141 kg éq. CO2/kWh[3], une éolienne terrestre émet peu de gaz à effet de serre. À ce titre, on peut considérer que le bilan environnemental de l’énergie éolienne est réduit. En outre, elle permet de produire de l’électricité décarbonée, indispensable à la transition énergétique.
Même si elle émet très peu de gaz à effet de serre pendant sa phase de production d’électricité (0,0141 kg éq. CO2/kWh), l’impact sur l’environnement d'une éolienne n’est pas nul. Pour le réduire autant que possible, des études (faune, flore, paysage, bruit...) sont systématiquement réalisées lors du développement des projets éoliens.
Le principal inconvénient des éoliennes est leur caractère intermittent : elles produisent de l’électricité en fonction de la force du vent, qui n’est pas constant. Cela dit, les évolutions technologiques permettent de mieux en mieux à prédire leur production électrique.
Les éoliennes sont des solutions de production d’électricité renouvelable qui, comme toute activité humaine, ne sont pas neutres pour l’environnement. La fabrication de des pales ou du mat et leur transport ont toujours un impact écologique, par exemple. Cependant, la quantité d’énergie utilisée pendant sa fabrication, son exploitation et son démantèlement est compensée en seulement 12 mois de production d’électricité verte[4].
La production d’énergie éolienne n’émet pas de polluants ou de substances toxiques. Néanmoins, comme pour toute activité, certaines phases du cycle de vie d’une éolienne peuvent être responsables de pollutions (transport des composants, construction du parc éolien, démantèlement, recyclage des pales...). Cependant, les éoliennes apparaissent comme une alternative aux énergies fossiles : elles permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en produisant de l’électricité d’origine renouvelable.