Avec un bilan carbone estimé à 0,0439 kg éq. CO₂/kWh[1], les panneaux solaires produisent de l’électricité d’origine renouvelable, décarbonée et à faible émission de gaz à effet de serre.
Contrairement aux centrales thermiques (nucléaire, charbon ou gaz), les panneaux solaires n’ont, par ailleurs, pas besoin d’utiliser d’eau pour assurer la production d’électricité.
L’énergie solaire joue ainsi un rôle clé dans la diversification du mix électrique de la France, sa transition énergétique et sa lutte contre le réchauffement climatique.
L’implantation de centrales solaires au sol peut mobiliser de l’espace. Cependant, plusieurs lois encadrent aujourd’hui les pratiques : les installations photovoltaïques en toiture ou sur des sites déjà artificialisés ou dégradés (exemple : friches industrielles) sont aujourd’hui privilégiées.
Les processus de fabrication des modules photovoltaïques induisent des émissions de gaz à effet de serre (provenant de la consommation d’énergie nécessaire à la transformation des matières premières, par exemple).
Cependant, les émissions de gaz à effet de serre évitées tout au long de sa durée de fonctionnement (plus de 25 ans) permettent à un panneau solaire de rembourser sa “dette carbone” en environ 3 ans[2].
Actuellement, un panneau solaire en fin de vie peut être recyclé à 95 %3. Ainsi, la grande majorité des composants d’un module photovoltaïque peut être revalorisée (silicium, verre, aluminium...).
De plus en plus discrets, les panneaux solaires installés en toiture ont généralement un impact esthétique minime et peuvent s’intégrer harmonieusement dans le patrimoine local.
Les centrales solaires au sol peuvent quant à elles avoir un impact visuel sur le paysage : la visibilité de l’installation doit être prise en compte dans la conception du projet, pour être réduite autant que possible.
Dans tous les cas, un avis favorable de l’Architecte des Bâtiments de France est nécessaire lorsque le projet photovoltaïque est déployé dans ou à proximité d’une zone classée ou protégée.
Plusieurs mesures permettent déjà de limiter l’impact des panneaux photovoltaïques :
D’autres défis restent à relever pour la filière solaire :
Si certaines étapes de leur cycle de vie émettent des gaz à effet de serre (fabrication, transport, recyclage...), l’impact environnemental des panneaux solaires est rapidement compensé : ils permettent de produire de l’électricité renouvelable et décarbonée pendant de nombreuses années.
Les centrales solaires au sol peuvent avoir des incidences potentielles sur la flore et la faune. Cependant, certaines bonnes pratiques permettent de limiter ces impacts (choix d’un site déjà artificialisé, étude d'impact du projet, suivi environnemental...).
Parmi les inconvénients des panneaux solaires, on peut citer leur production variable (en journée, en fonction de l’ensoleillement) et les coûts d’investissement élevés qu’ils demandent (bien que ces derniers aient diminués ces dernières années).
Le bilan carbone d’un panneau solaire installé en France est de 0,0439 kg éq. CO₂/kWh. Son impact environnemental peut varier en fonction de différents éléments (pays de fabrication, par exemple).
Le principal inconvénient de l’énergie solaire photovoltaïque est son caractère intermittent : elle dépend du cycle jour/nuit et des conditions météorologiques. Il faut cependant noter qu’il s’agit d’une énergie prévisible.
Pour définir l’impact environnemental d’un panneau solaire, il faut évaluer les effets qu’il a sur l’environnement et ses émissions de gaz à effet de serre tout au long de son cycle de vie (extraction de matières premières, fabrication, transport, production d’électricité, recyclage...).