L’énergie hydraulique présente de nombreux bénéfices sur le climat. Elle permet de produire de l’électricité à partir du mouvement et de la force de l’eau, une source d’énergie renouvelable. Locale, la production d’hydroélectricité n’émet pas de polluants, ni de gaz à effet de serre.
L’impact de l’énergie hydraulique sur les écosystèmes aquatiques varie en fonction du type d’installation. Les petites centrales au fil de l’eau n’ont pas le même impact que les centrales éclusées qui fonctionnent grâce à des grands barrages. L'exploitation d’un tel réservoir peut avoir des conséquences sur la faune et la flore aquatique :
Néanmoins, aujourd’hui, les installations sont construites ou rénovées en prenant en compte les spécificités environnementales des sites de manière à minimiser leur impact.
L’impact de l’énergie hydraulique sur les écosystèmes terrestres dépend des installations mises en place pour assurer sa production. La construction d'ouvrages imposants (barrages, lignes électriques, pylônes, routes d’accès...), peut avoir un impact :
Là aussi, les installations sont aujourd’hui construites ou rénovées en prenant en compte les spécificités environnementales des sites de manière à minimiser leur impact.
L’impact de l’énergie hydraulique sur la gestion et la qualité de l’eau dépend des ouvrages. Si les centrales au fil de l’eau produisent de l’électricité en fonction du débit naturel du cours d’eau, sans en altérer sa qualité, les centrales utilisant des retenues d’eau artificielles et des barrages peuvent modifier les caractéristiques de l’eau (augmentation de la minéralisation, changements de température...). Toutes les installations hydroélectriques nécessitent un suivi et une gestion permanente (régulation du débit de l’eau, par exemple).
En France, une centrale hydraulique émet 0,006 kg éq.CO2 par kWh, en moyenne[1]. De toutes les énergies renouvelables, c’est celle qui dispose du meilleur bilan carbone, devant l’éolienne terrestre (0,0141 kg éq.CO2/kWh), l’éolienne en mer (0,0156 kg éq.CO2/kWh) et le solaire photovoltaïque (0,0439 kg éq.CO2/kWh)1.
Pour minimiser les impacts de l’hydroélectricité, la continuité écologique des cours d’eau et la préservation des écosystèmes doivent être assurées. Plusieurs solutions et bonnes pratiques permettent de le garantir :
La restauration écologique du site permet, par ailleurs, de réduire les impacts des installations à long terme (restauration des bras de rivières, reconfiguration du barrage, démantèlement des infrastructures inutilisées et renaturation du site, actions de compensation...).
Produite à partir de la force de l’eau, l’énergie hydraulique n’est pas considérée comme polluante : elle permet d’assurer la production d’une électricité renouvelable et à faibles émissions de gaz à effet de serre.
Si elle est indispensable à la transition énergétique, l’énergie hydraulique peut avoir certains impacts environnementaux. Ces impacts varient en fonction des infrastructures de production d’électricité mises en place (les centrales éclusées utilisent des barrages qui peuvent perturber les écosystèmes aquatiques, par exemple).
Les barrages hydroélectriques permettent de produire de l'électricité verte. Cependant, en modifiant les cours d’eau, les grands barrages peuvent avoir un effet néfaste sur la biodiversité locale (perturbation des poissons migrateurs, perturbation du transit sédimentaire, eutrophisation de l’eau dans la retenue amont...).
La production hydroélectrique n’émet pas de polluant, ni de gaz à effet de serre. En revanche, comme toute activité humaine, elle n’est pas neutre pour l’environnement.
L’énergie hydraulique peut être soumise aux aléas climatiques (exemple : sécheresse). Même s’il varie en fonction des installations hydroélectriques (petite hydroélectricité avec centrale au fil de l’eau ou centrale éclusée fonctionnant avec un barrage, par exemple), l’impact potentiel sur la biodiversité doit être pris en compte pour chaque projet.
Le charbon est l’une des énergies les plus polluantes. Pour la production électrique, une centrale à charbon émet 1,06 kg éq.CO2/kWh contre 0,0060 kg éq.CO2/kWh pour une centrale hydraulique[1].