Volt, ampère, courant monophasé… C’est du chinois pour vous ? Alors, en avant pour un rappel de quelques notions de base en matière d’électricité 💡.
Pour fonctionner en toute sécurité dans une installation domestique ou professionnelle, le courant électrique circule entre 3 conducteurs : la phase, le neutre et la terre.
Avant de parler de monophasé ou de triphasé, savez-vous tout simplement ce qu’est une phase ? Il s’agit du fil conducteur qui conduit l’électricité vers votre grille-pain (et tous vos appareils électriques). Petite astuce pour le repérer dans votre installation : il est noir, rouge ou marron.
Dans une installation électrique, le neutre est le fil conducteur (bleu cette fois 😉) qui permet notamment à l’électricité de repartir vers le réseau général pour être redistribuée, une fois que votre machine à laver (on ne veut pas faire de jaloux) est alimentée.
Vous n’en aurez pas besoin pour comprendre la suite mais, pour info : la « terre » en électricité, ce sont les fils verts et jaunes qui transportent l’électricité jusqu’au sol, en cas de fuite : important pour éviter toute électrocution !
Vous nous avez bien suivis jusque-là ? Alors, maintenant que vous savez ce qu’est une phase, vous vous doutez de ce que le terme « monophasé » désigne ? Oui, il s’agit d’une installation électrique courant composée d’une seule phase électrique 👏 (on vous explique plus loin ce que ça implique concrètement, tenez-bon !).
« Triphasé » ne vous pose probablement plus de problème de compréhension ! « Tri » comme trois. L’installation électrique comporte donc 3 phases.
En électricité, il existe différentes unités de mesure :
Fini le lexique 😅 ! Passons au courant monophasé et au courant triphasé.
La différence entre les deux vient donc du nombre de phases qui transportent le courant électrique jusqu’à nous.
Une installation monophasée comporte un seul réseau électrique interne sur lequel viennent se brancher tous les appareils électriques 📺 💻 .
Avec 3 phases, une installation triphasée se divise en 3 circuits qui alimentent chacun une partie de l’installation électrique globale.
Quelles sont les conséquences concrètes de cette différence entre le courant monophasé et le courant triphasé ? C’est en fait plutôt aisé à comprendre (enfin, on l’espère 🙄) : avec 3 câbles distincts, le triphasé offre une puissance électrique plus importante sur toute l’installation.
Le triphasé est donc plus généreux en terme de puissance 💪 électrique (la pédagogie, c’est la répétition !). Vous pensez donc, en toute logique, qu’il vaut mieux choisir ce type d’installation pour pallier toute éventualité. Eh bien, en pratique, ce n’est pas si simple. D’autres paramètres entrent en compte pour faire un choix entre monophasé et triphasé.
Les installations monophasées sont les plus courantes (ahah) chez les particuliers.
Pour vous en assurer, c’est assez facile. Si vous avez des prises classiques composées de 3 trous ronds, c’est qu’il s’agit d’une installation monophasée.
Elle est adaptée à tous les matériels électriques à usage domestique qui fonctionnent sur 230 V, et fait généralement appel à une puissance de compteur comprise entre 3 kVA à 12 kVA.
La mise en place du monophasé est simple, car elle ne comporte qu’un seul circuit.
Avec ses 3 circuits distincts, le triphasé permet une puissance bien plus importante. Il est destiné aux installations énergivores qui nécessitent plus de 18 kVA de puissance. C’est le cas essentiellement des grosses machines professionnelles, de grands chauffe-eau, de certaines pompes à chaleur ou de fours de collectivité par exemple.
Si l’avantage du triphasé est de booster la puissance électrique de l’installation, il possède un inconvénient majeur.
Vous voyez le principe Yin et le Yang ? Harmonie = équilibre entre ces 2 forces. C’est exactement la même chose pour les 3 circuits du triphasé.
Chaque câble doit en effet distribuer une puissance électrique équivalente. En amont, la répartition des différents appareils électriques sur chaque circuit doit donc se faire de manière rigoureuse. Cette étape donne parfois des sueurs froides 😰 aux électriciens lors de la conception d’une installation triphasée. C’est la raison pour laquelle elle risque de disjoncter plus souvent que du monophasé.
Il est un cas précis où le triphasé est recommandé pour une installation domestique.
Vous voyez la petite maison 🏠 dans la prairie ? C’est typiquement le type de configuration qui nécessite du triphasé. Parce que dans ce cas, le point de raccordement électrique peut être éloigné depuis plusieurs dizaines (voire centaines 🙄) de mètres de la maison. Ce qui occasionne une déperdition d’énergie plus importante. Le triphasé permet alors de compenser les chutes de tension que le monophasé ne peut pas pallier.
À noter : Si certaines habitations rurales fonctionnent encore aujourd’hui au triphasé, c’est aussi parce qu’elles nécessitaient à l’époque une puissance plus importante pour l’utilisation de machines spécifiques (scies à bûche par exemple).
Si vous craquez sur un ancien corps de ferme ou un atelier professionnel à rénover, il est possible que l’installation électrique soit triphasée.
Pour passer d’une installation triphasée à une installation monophasée, prévoyez environ 160 euros TTC minimum. Un technicien Enedis devra intervenir. Pour être mis en relation avec lui, il suffit de contacter votre fournisseur d’énergie préféré 😇.
A l’inverse, si votre installation nécessite une puissance supérieure à 18kVA alors qu’elle est en monophasé, il sera nécessaire de passer sur du triphasé. Même démarche, vous contactez votre fournisseur qui vous proposera un rendez-vous avec un technicien Enedis. Attention, cependant, le coût peut aller de 160 € TTC à bien davantage si des lignes de câbles supplémentaires sont à tirer jusqu’à votre logement. Cela fera donc l’objet d’un devis suite au déplacement technique, auquel vous serez libre de donner suite ou non. Par ailleurs, il conviendra de faire appel à un électricien en amont de cette modification pour mettre en sécurité votre installation en s’assurant qu’elle est apte à recevoir une telle puissance.
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